Publié le : 02 janvier 20204 mins de lecture

Dans la plupart du temps, le papier est utilisé pour imprimer des textes ou des photos. Afin de bénéficier d’une qualité d’impression optimale, celui-ci doit donc s’adapter aux contenus textuels et visuels désirés. De nos jours, l’industrie de la papeterie propose différents types de papier ayant chacun leurs caractères respectifs : grammage, fabrication et finition. En général, ces derniers permettent de définir son aspect tactile et visuel. Pour en savoir davantage sur cette grande diversité, voici un article qui vous aidera réellement.

Quelques notions sur le grammage d’un papier

Avant toute chose, il est important d’avoir quelques notions sur ce qu’on appelle « grammage ». Par définition, il permet de déterminer le poids d’un mètre carré d’une feuille de papier et son unité de base est le g/m².

Ce caractère permet de prédéfinir la transparence, la consistance de la feuille et aide à distinguer un papier d’un autre. Il est tout de même nécessaire de ne pas confondre grammage et épaisseur. En effet, l’épaisseur, elle, est caractérisée par une multitude de facteurs tels que la méthode de fabrication ou l’ajout des produits spéciaux. Cela dit, deux feuilles de papier ayant le même grammage n’auront pas obligatoirement les mêmes épaisseurs.

Les papiers « impression » et « écriture » : les bases de la papeterie

En ce qui concerne les produits de la papeterie, ils sont très diversifiés et doivent satisfaire à des usages multiples. De plus, il s’avère que les papiers « impression » et « écriture » sont les bases de référence dans ce domaine. Vous retrouverez notamment :

— le couché : c’est un papier dont la surface externe est recouverte d’une ou plusieurs couches qui sont constituées de produits minéraux. Les flyers, par exemple, sont conçus à partir de ce dernier.

–l’offset : collé, apprêté, ou satiné, c’est un papier d’excellente qualité. Il convient à tous les imprimés malgré le fait que leurs surfaces ne valorisent pas les quadrichromies comme le papier couché le fait.

–le bouffant : celui-ci est plus rugueux et moins pelucheux en raison de son défaut de collage. À titre d’exemple, il est manié pour la conception des pages de roman.

Les papiers spéciaux : autocopiants, adhésifs, gommés…

Dans l’industrie de la papeterie, il existe également des papiers spéciaux tels que :

–les papiers autocopiants : ayant des caractéristiques semblables au papier carbone, ils sont employés pour la fabrication de liasse de bon de commande ou la création de carnets de facture.

–adhésifs : ce sont des papiers à base de cellulose sur lesquels une couche adhésive recouverte de papier protecteur siliconé est appliquée. Il est utilisé pour la conception d’autocollants, vignettes contrôle techniques, etc.

–gommés : ce genre de papier est enduit d’une pellicule de gomme au verso de sa surface. Cette dernière est soit brillante, mate ou invisible. Les cartes de visite, par exemple, sont fabriquées à partir des papiers gommés.